Les peuples de l’Etat espagnol vivent dans les dernières années une crise économique, social et environnemental qui est tout simplement le reflet de la consolidation des élites et l’exclusion de nombreux et nombreuses, des travailleurs et travailleuses qui, en particulier dans la population jeune, sortent pour avoir une chance de gagner leur vie de leur travail. Actuellement, le nombre de chômeurs dépasse 6 millions, 27,16% de la population active. Parmi les jeunes le chômage affecte au 57, 22%.
Parmi les destinations de ces migrants est aussi Québec et Montréal, où quelques-uns et quelqu’unes, en plus de travailler, s’organisent politiquement pour exposer et faire connaître ce qui se passe dans la périphérie de l’Europe, mais aussi participer à ce nouveau territoire qui les accueille. Encore plus, lorsque parmi ces personnes se trouvent militants et défenseurs des droits humains impliqués et engagés depuis de nombreuses années dans la lutte pour la dignité humaine.
Le 10 Juin, lors du Forum économique international des Amériques à Montréal, réunissant le FMI, les gouverneurs de Banques nationales, hommes d’affaires, des fonctionnaires et d’autres garants du capitalisme, des jeunes de l’État espagnol ont exigé au gouverneur de la Banque d’Espagne, Luis Maria Linde, des réponses et des explications sur leurs propositions scandaleuses pour créer des emplois comme l’annulation du salaire minimum, les contrat dehors de convention syndicale ou l’entrée en vigueur immédiate de l’augmentation de l’âge de la retraite.
Cette action a été enregistré et diffusé par les réseaux sociaux et à travers ce communiqué de presse.
Un collectif de jeunes immigrants espagnols ont interpellé le gouverneur de la Banque d’Espagne, Luis Maria Linde, au Forum Économique des Amériques à Montréal.
Hier, lundi 10 juin, quatre immigrants espagnols ont interpellé le gouverneur de la Banque d’Espagne, Luis Maria Linde lors de sa participation au Forum Économique International des Amériques. Plus précisément, l’un des immigrants a abordé le gouverneur pour lui poser des questions à propos de ses déclarations faites le 31 mai 2013, où il avait déclaré le besoin de réduire voire éliminer le salaire minimum en Espagne et augmenter l’âge de la retraite à 67 ans. Le gouverneur espagnol a refusé de répondre à l’une des questions de l’immigrant qui lui a demandé s’il pourrait vivre sur le salaire minimum, actuellement rendu à 645,3 euros.
Une autre immigrante a invité le gouverneur à sortir de l’Hôtel Hilton pour répondre aux inqiétudes des immigrés espagnols à Montréal qui se sont rassemblés à l’extérieur pour protester contre les politiques que la banque espagnole proposait la semaine dernière.
Parmi les présents à l’extérieur, était Helena Sanchéz, porte-parole du Collectif des Immigrants Espagnols à Montréal (CIEM) qui a lu le manifeste du collectif lors de la concentration et qui a déclaré: « Les politiques du M. Linde ne sont pas conçues pour faire sortir les familles espagnoles de leurs situations précaires, mais pour enrichir davantage les élites économiques qui représentent seulement l’un pour cent de la société espagnole ».
Un autre participant, Edgar Fortea, un jeune espagnol de 23 ans qui vit à Montréal depuis 3 ans a déclaré: « Apparemment M. Linde est venu à Montréal pour donner des leçons d’économie basée sur des prescriptions que le FMI a déjà reconnues comme erronées pour le développement économique. Sans aucun doute, on constate que les politiciens et les entités économiques vivent en dehors de la réalité des familles espagnoles, donc on veut leur faire savoir qu’ils ne parlent pas en notre nom ».
Pour regarder le vidéo, click sur le lien (subtitres en anglais)
