Le gouverneur de Santander refuse de dialoguer avec les affecté-e-s par le barrage hydroélectrique Hidrosogamoso et envoie la police anti-émeute afin de les expulser.
Le 18 juin dernier, les personnes affectées par les impacts de Hidrosogamoso, ont été agressées par la police anti-émeute (ESMAD) alors qu’elles faisaient une chaîne humaine comme un acte symbolique devant les portes du gouvernement départemental de Santander. Après trois mois depuis leur arrivée à Bucaramanga, la capitale du département de Santander, les membres du Mouvement social en défense du Fleuve Sogamoso, ont réalisé cette action afin de souligner le premier anniversaire de l’écocide du Fleuve Sogamoso, quand le barrage a commencé à être rempli, au mois de juin 2014.
Les membres du Mouvement Rios Vivos exigent de l’État colombien et de la compagnie ISAGEN, leur relocalisation et une réparation intégrale pour les dommages causés au Fleuve, à leurs territoires et à leur milieu de vie.
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