Divers événements violents ont eu lieu dans les derniers jours dans le Puelmapu (centre sud d’Argentine) qui ont impliqué des actes de répressions, des détentions et des montages contre des communautés mapuche.
Le 18 septembre dernier, malgré l’évidente responsabilité de la Gendarmerie dans la disparition de Santiago Maldonado, environ 400 effectifs ont réalisé, par ordre d’un juge, une méga perquisition dans le territoire de Lof Cushamen, dans la province de Chubut, pour un temps indéfini sous prétexte de chercher le jeune argentin disparu. Durant l’opération, la police fédérale a détenu Elizabeth Lonconpan, membre de la communauté, qui se trouvait chez elle.
Quant à la Justice de Neuquén, elle poursuit les membres du Lof Campo Maripe, de la province de Neuquén, « répondant à la dénonciation de la famille Vela qui s’est enrichi en exploitant comme main-d’œuvre bon marché et en usurpant les terres qui ont toujours appartenu aux Campo Maripe », dénonce-t-on depuis le Puelmapu, dont l’appropriation des terres a été commise en pleine dictature du général Videla en 1978.
Aujourd’hui, encore dans la province de Neuquén, une éviction policière violente a eu lieu dans une communauté mapuche d’un secteur nommé Vaca Muerta, territoire de conflit pétrolier et d’intérêts transnationaux. On dénonce également dans cette action répressive la mise en œuvre d’un montage visant à criminaliser la cause menée par les autorités traditionnelles et les membres de la communauté.
On signale finalement qu’il y a eu 3 détenus et que les autorités des Lofs de la zone Xawvn de la Confédération mapuche sont en train de demander leur libération au Commissariat n.13 de Chañar.
Texte complet en espagnol: Mapuexpress