Au Honduras, les 22 et 23 août dernier a eu lieu l’audience de présentation des preuves dans le cas de l’assassinat de la leader sociale Berta Caceres.
Caceres, coordonnatrice du Conseil civique d’organisation autochtones et populaires COPINH, a été assassinée dans le cadre de sa lutte contre le projet hydroélectrique Agua Zarca. Les personnes accusées de sa mort sont toutes reliées à l’entreprise DESA et aux forces armées honduriennes.
Deux ans et demi se sont écoulés depuis le crime. Les nombreuses irrégularités, le manque de transparence dans le processus d’enquête ainsi que l’absence d’analyse des preuves exigées au Ministère public ne sont que quelques-uns des aspects qui mettent en évidence le manque de volonté politique et la tentative d’impunité dans ce cas.
Le COPINH appelle les organisations nationales et internationales à se maintenir vigilantes face au procès oral qui aura lieu en septembre.
Face une possible condamnation des auteurs intellectuels et matériels liés à l’entreprise Desa, ce cas pourrait créer un précédent pour toutes les personnes dont la vie est menacée à cause de leur lutte en défense des territoires et de la vie.
Source: COPINH