L’organisation fraternelle noire hondurienne (OFRANEH) dénonce la recrudescence des violences en lien avec les projets extractifs de l’État et des entreprises dans la région des communautés Garifuna de Punta Pierda et Triunfo de la Cruz.
En effet, les violences ont atteint un point tel que seulement dans les deux derniers mois, 6 femmes ont été assassinées par des personnes qui n’appartiennent pas aux communautés. Le 12 octobre dernier, Maria Digna Montero a été assassinée violemment par balles par deux personnes en moto dans la communauté de Cusuna dans la municipalité de Iriona.
La OFRANEH dénonce ce contexte de violence systémique entériné par l’État à cause de son incapacité d’assurer une sécurité à nos communautés et exige la reconnaissance des droits territoriaux et ancestraux des communautés ainsi que de se conformer à la sentence de la Cour interaméricaine des droits humains relativement au cas des abus de droits humains dans les communautés Garifuna de Punta Pierda et Triunfo de la Cruz. L’organisations fait une série de demandes, notamment la démilitarisation de la région des communautés mentionnées, condamne fortement l’assassinat de Maria Digna Montero, condamne l’inaction de l’État face à cette grave crise que vivent les droits humains au Honduras et réaffirme la défense de leur autonomie territorial et culturelle, ainsi que leurs droits ancestraux.