La Cour pénale internationale examine la dénonciation de génocide contre les peuples autochtones pendant la pandémie, en raison des incendies et des actes officiels du gouvernement.
Jair Bolsonaro a marqué l’histoire mardi dernier (15 décembre 2020). Selon le journaliste Jamil Chade, correspondant à Genève, le leader d’extrême droite est devenu le premier président brésilien à être évalué par la Cour pénale internationale pour des accusations d’incitation au génocide et d’attaques systématiques de son gouvernement contre les peuples autochtones.
Selon M. Chade, la Cour a informé qu’elle analysait la communication que la Commission Arns avait présentée concernant le comportement de Bolsonaro et qu’elle chercherait également à obtenir davantage d’informations dans d’autres plaintes et communications reçues contre le président. L’analyse précède l’ouverture d’une enquête ou d’une accusation formelle.
«L’objectif de cette analyse est d’évaluer si, sur la base des informations disponibles, les crimes présumés semblent relever de la compétence de la Cour pénale internationale et, par conséquent, justifient l’ouverture d’un examen préliminaire de la situation en question», a expliqué la procureure Mme. Fatou Bensouda.
La Cour n’a pas de délai pour donner une réponse, mais elle dit qu’elle le fera dès que possible. Selon M. Chade, la procureure essaiera de définir le cas de Bolsonaro avant de quitter son poste à la mi-2021.
Dans d’autres accusations concernant Bolsonaro, comme celle de causer un génocide avec sa mauvaise gestion de la pandémie du coronavirus, la même procureure avait adopté une position différente, déclarant qu’elle avait besoin de plus de preuves pour commencer l’analyse préliminaire.
Source et photo : Jornal GGN