Le 27 novembre 2012, à Montréal, au Canada, nous avons exprimé notre solidarité avec les communautés et les organisations du Mexique. Nous avons mené une lutte contre les compagnies minières lors d’une activité de commémoration de Mariano Abarca, assassiné lâchement, il y a 3 ans par Blackfire, une compagnie minière canadienne.
Ce jour-là, nous étions en face de la GRC (Gendarmerie royale du Canada), avec nos affiches et nos voix pour exiger des progrès dans l’enquête relative à la corruption de fonctionnaires publics au Chiapas par Blackfire. Nous avons donné une lettre signée par les organisations canadiennes qui réitère notre préoccupation au sujet de l’absence de progrès dans cette enquête depuis 2010. Nous voulions remettre notre lettre en main propre au représentant de l’« Unité Lutte contre la corruption », mais ce droit nous a été refusé car l’accès à la bâtisse était interdit. L’officier de police, en charge de la saisie de notre lettre, nous a pressés de la remettre et ce, en faisant acte d’intimidation à notre égard. Nous avons donc trouvé la réceptivité de nos revendications scandaleuses et d’une étonnante répressivité.
Le même jour, dans la soirée, nous avons fait une activité de sensibilisation dans un bar où nous avons projeté une vidéo qui montre le témoignage d’un ami de Mariano Abarca. De plus, nous avons assisté à la conférence d’un représentant de la Coalition québécoise sur les impacts socio-environnementaux des transnationales en Amérique latine, Gerardo Aiquel, et à celle de Alain Deneault, co-auteur de « Noir Canada, Pillage corruption et la criminalité en Afrique « . Ce dernier montre comment le Canada est un paradis pour les sociétés minières du monde entier car il permet la spéculation et s’effectue dans un monde à travers lequel leurs activités restent impunis. Nous avons également eu l’occasion de communiquer en direct via skype avec un partenaire au Chiapas qui assistait à une réunion « dans l’unité contre l’exploitation minière et extractive modèle VIVE MARIANO » au sujet de son expérience.
Grâce à cette rétrospective de presse, nous en profitons pour envoyer nos Salutations à toutes les communautés dans la lutte contre la résistance contre l’exploitation minière au Mexique et en Amérique latine.
Nous exprimons aussi notre volonté de continuer à participer aux initiatives qui cherchent à renforcer l’unité entre les mouvements et les organisations pour lutter contre l’exploitation extractive en Amérique.