Plusieurs dizaines d’années de conflits armées en Colombie ont causé plus de 80 000 victimes de déplacements forcés, dont plusieurs n’ont jamais refait surface. L’Accord de paix de 2016 a établi un mécanisme afin d’identifier et de retrouver ces victimes de déplacements forcées. L’enquête de la Juridiction Spéciale pour la Paix (JSP) dévoile qu’entre 500 et 600 personnes seraient enterrées dans la zone de construction du barrage Hidroituango.
Depuis plus de dix ans, les communautés luttent contre le barrage Hidroituango qui menace les habitations et leur vie, qui détruit des écosystèmes fragiles et qui a exacerbé de la violence dans une zone de conflit. En mai 2018, des inondations causées par des défauts de construction ont forcé plus de 25 000 personnes à évacuer leur domicile et aujourd’hui, la situation ne fait qu’empirer. Des personnes ont perdu leur maison, leur accès alimentaire et même leur vie à cause de ce barrage.
En plus des violations aux droits humains qui persistent, les membres du mouvement qui représente les personnes affectées par ce barrage, Rios Vivos, ont été ciblées de menaces, d’harcèlement et de violences.
Le mois dernier, le Conseil d’administration de la Banque Internationale de Développement (BID) s’est dégagée de toutes responsabilités des dommages causés par ce barrage en refusant d’enquêter sur le rôle de la BID dans le financement de cette construction. Mais nous avons une seconde chance. Dans les semaines qui suivront, le Conseil d’administration décidera s’il enquêtera sur le rôle de leur investisseur privé, BID Invest.
Signez cette lettre et dites au Conseil d’administration de la BID que c’est maintenant qu’ils doivent prendre des mesures: Cliquer ici
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