Le 30 juin vers 14h36, la compañera Bertha Zúniga à son retour de la communauté de Cancire dans la Municipalité de Santiago Puringla, dans le département de La Paz, accompagnée des membres de la coordination générale du COPINH Sotero Chavarría et Asunción Martínez, a été attaquée par 4 hommes à deux occasions. Dans la première, 3 hommes armés de machettes, postés à côté d’une voiture Toyota Tacoma noire de plaque PCH 1886, en travers du chemin de la communauté de Cancire à San Antonio ont menacé les personnes qui étaient dans la voiture du COPINH en brandissant les machettes en position d’attaque. Grâce à l’habileté du conducteur, ils n’ont pas pu arrêter ni frapper la voiture. Cependant, le quatrième homme, le conducteur de la voiture Tacoma, a jeté une pierre qui a frappé la partie en haut de la fenêtre du conducteur du COPINH.
À la deuxième occasion, la même voiture, avec le conducteur seul à bord, a commencé à poursuivre la voiture du COPINH, en la dépassant de façon dangereuse, voulant heurter la voiture où se déplaçait la coordination générale du COPINH pour la jeter dans le précipice. Suite à cela, la voiture noire s’est mise en face de la voiture du COPINH, en essayant de la freiner pendant 10 minutes. Heureusement le conducteur du COPINH a pu prendre un détour et emprunter un autre chemin, permettant d’éviter des incidents plus graves.
Le COPINH dénonce que cet incident a à voir avec les ambitions des membres des communautés de Lomas de San Antonio et Las Delicias, soutenus par l’ingérence de l’agence étrangère de l’USAID, de voler une source d’eau aux communautés de San Antonio (une autre communauté), Cancire, Higuito et Cedrito. On peut remarquer que ces communautés qui cherchent à voler les sources d’eau ont été affectées par le barrage hydroélectrique Zazagua, qui a asséché leurs sources d’eau.
Nous exigeons que les autorités enquêtent et punissent ces agressions. C’est la responsabilité de l’État du Honduras de protéger l’intégrité physique des membres du COPINH et de prendre toutes les mesures nécessaires pour que l’organisation réalise son travail en défense des droits des communautés Lenca et de leurs territoires.
Nous faisons appel à la communauté internationale pour qu’elle soit attentive à la situation et demande aux autorités honduriennes de protéger les membres du COPINH.
Source: COPINH