Le 5 février dernier au Mexique, dans le département d’Oaxaca, le Colectivo Oaxaqueño en Defensa de los Territorios (collectif Oaxaqueno de Défense des territoires) a signalé un risque d’affrontement après la décision unilatérale du président municipal de « récupérer » l’hôtel de ville qui était occupé par la Coordinadora de Pueblos Unidos del Valle de Ocotlán (Coordination des Peuples Unis de la vallée de Ocotian-CPUVO) depuis que l’entreprise « Fortuna Silver Mines » s’était imposée en 2009 avec son projet de mine San José.
Cette décision, prise sans aucune tentative de médiation risque d’envenimer les tensions causées par la présence de la mine et pourrait mener à des confrontations et à des affrontements entre la population divisée, menaçant ainsi l’intégrité des habitant.e.s. Plusieurs personnes défenseures des droits humains et membre du CPUVO ont déjà été menacées et assassinés par le passé, en raison de leur lutte contre l’industrie minière et pour la défense de leurs droits fondamentaux.
Depuis que la mine s’est implantée dans la zone, la violence dans la communauté et la division sociale entre opposant.e.s et partisan.e.s au projet ont nettement augmenté et des affrontements ont eu lieu avec des groupes paramilitaires.
Source : Resumenlatinoamericano.org (Publié par Desinformémonos)
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Photo : Resumenlatinoamericano.org
