En mai commencera le procès du cas de l’incendie qui a causé la mort de 56 jeunes filles dans le foyer d’accueil étatique “Hogar Seguro” au Guatemala. Le 8 mars 2017, la plupart des adolescentes qui ont été enfermées après avoir dénoncé des abus physiques et sexuels sont mortes asphyxiées et calcinées. 15 ont survécu avec de graves brûlures.
Mayra Jiménez, membre du Colectivo 8 Tijax du Guatemala, qui accompagne les familles des victimes, était au Canada et a demandé aux organisations internationales de prêter attention au cas pour punir les responsables de ce féminicide.
“Nous espérons que le monde fera preuve de solidarité face à la situation qui a été vécue par les jeunes filles, qu’il fera pression sur le gouvernement du Guatemala pour qu’il clarifie ce qui s’est passé afin que l’organe judiciaire punisse les accusés et que justice soit rendue. Nous espérons que les organismes internationaux feront pression et que la Cour Interaméricaine et l’ONU prendront part au processus. Nous espérons que toute instance nationale et internationale mettra suffisamment de pression afin que justice soit faite et que vengeance soit rendue pour les jeunes filles qui sont décédées et pour les survivantes”.
Du Comité pour les droits humains en Amérique Latine, nous rappelons aux autorités responsables que les yeux de la solidarité internationale suivront de près le procès au nom des 56 victimes et de leurs familles.
Pour savoir plus sur les activités qui se sont déroulées au Canada en hommage aux victimes, visitez :
Projet Accompagnement Québec-Guatemala (PAQG)
Breaking the Silence Maritimes
Femmes de Diverses Origines
Todos por Guatemala