Un héritage de guerres d’extermination des communautés autochtones, qui se perpétue jusqu’aujourd’hui avec les entreprises multinationales, plus particulièrement, hydroélectriques et minières, continue de laisser au Guatemala des rivières de sang et d’angoisse. Mais les voix de protestation et de résistance n’ont pas pu être réduites au silence.
Le Guatemala est le pays d’Amérique Latine qui détient la plus grande proportion de population autochtone, soit 65% de ses 15,5 millions d’habitants. C’est aussi le pays qui accuse le plus haut taux de violence et d’assassinats contre les autochtones. Il occupe la 131e place dans la liste de 187 pays, d’après l’Indice de développement humain. C’est l’un des IDH les plus bas de l’Amérique Latine. D’après la Banque Mondiale, l’indice de pauvreté dans ce pays est de 53,7% (8 millions de personnes) et celui de pauvreté extrême, 13,3% (2 millions), il s’agit majoritairement, d’une population rurale et autochtone. Le racisme continue. La classe dominante et les multinationales continuent de considérer les autochtones comme étant «inférieurs». Selon cette logique, ils ne doivent donc pas être pris en compte. Il s’agit d’une violence permanente et systématique, occultée à l’opinion publique mondiale.
Pour en savoir plus sur l’histoire récente du Guatemala, cliquez sur ce lien: http://www.exodo.org/historia_guatemala/
Par conséquent, face à la violation systématique des droits humains, des peuples autochtones et aux atrocités commises par les multinationales en totale immunité (pour en savoir plus sur ce sujet et sur les cas précis des multinationales Unión Fenosa et Hidralia, cliquez sur ce lien: http://www.exodo.org/multinacionales_guatemala/), nous vous demandons d’appuyer cette campagne en signant les pétitions suivantes (pour plus d’information, cliquez sur ce lien: http://www.exodo.org/demandas_guatemala/) :
1. Que l’État adopte une loi qui permette de juger, les responsables des entreprises espagnoles dont les activités ou celle de leurs filiales à l’étranger, portent atteinte aux droits humains, afin qu’elles soient tenues de répondre directement devant la justice espagnole des crimes commis..
2. Que les principales demandes communautaires de respect des droits humains, de la vie et des écosystèmes soient garanties.
3. Que le droit des peuples autochtones à la consultation soit respecté.
4. Que les responsables du génocide soient jugés.
Signez l’action ici: www.exodo.org/campana_guatemala/