Publié par Resumen latinoamericano, le 21 mai 2024
Les policiers de Corrientes, Salta et Tucumán devraient commencer à protester dans les prochaines heures, et des rumeurs ont commencé à circuler sur une forte agitation au sein des forces de l’ordre dans la province de Buenos Aires.
Les protestations des policiers actifs et retraités de Misiones se sont intensifiées au cours des dernières heures, suite à l’absence d’accord dans les négociations salariales avec le gouvernement provincial. L’épicentre des manifestations se trouve devant le siège du commandement de Radio Electric dans la ville de Posadas.
Les travailleurs ont rejeté l’offre d’une augmentation de salaire de 20%, ce qui représenterait une augmentation d’environ 80 000 pesos. La demande d’augmentation de la police s’élève à près de 100 %, dans le but d’égaliser le panier de base de 828 000 pesos.
Actuellement, le salaire de départ d’un policier de rue est légèrement supérieur à 400 000 pesos, avec des factures d’électricité avoisinant les 100 000 pesos. L’aide apportée par les policiers aux soupes populaires témoigne de la noirceur de l’activité.
Les porte-parole de la manifestation ont ratifié la continuité des actions, avec un fort soutien de différents secteurs de la société. Lors des dernières manifestations, environ 15 000 personnes se sont mobilisées, avec la présence de gardiens de prison, de gardes forestiers, de policiers de rue, d’enseignants et de personnel de santé.
Les actions sont menées par le personnel actif et retraité. Les travailleurs s’approchent des points de protestation sans uniformes ni armes réglementaires, et le commandement de Radio Electric fonctionne normalement.
« Le conflit n’a aucune chance de trouver une solution à court terme », a confirmé une source proche des négociations qui était présente sur le site.
Des soulèvements sont attendus dans d’autres provinces du pays.
Les manifestations qui se déroulent dans la province de Misiones depuis 10 jours ont donné l’alerte dans les provinces voisines et on s’attend à ce que, dans les prochaines heures, les polices de Corrientes, Salta et Tucumán déclenchent des soulèvements.
Une rumeur a également commencé à circuler au sein de la police de Buenos Aires, où des actions de protestation pourraient avoir lieu dans les prochains jours, malgré la récente augmentation confirmée par l’administration d’Axel Kicillof.
Le campement de la police se poursuit sur l’avenue Uruguay à Posadas.
Malgré l’augmentation de salaire annoncée par le gouvernement provincial, les policiers actifs et retraités continuent le campement sur l’avenue Uruguay à Posadas. Ce mardi marque cinq jours de protestation policière.
Un groupe de retraités et d’actifs de la police de Misiones se trouve depuis vendredi matin devant le commandement de la radio situé sur l’avenue Uruguay. Ils réclament de meilleurs salaires.
Pour sa part, le pouvoir exécutif maintient qu’il doit restituer les véhicules de police qui ont été volés pour le campement.
Huit personnes cagoulées et armées ont intercepté et volé une camionnette de la police scientifique, qui est ensuite apparue dans la manifestation policière.
Le directeur général de la police scientifique, Juan Carlos Vázquez, a dénoncé ce lundi le vol d’une camionnette de cette dépendance de la police de Misiones, qui est réapparue peu après, au niveau du piquet de grève qu’un groupe de policiers tient sur l’avenue Uruguay.
Il s’agit d’une Peugeot Partner qui a été commandée à un service et qui a été interceptée par une voiture Chevrolet Cruze, de laquelle sont sorties huit personnes cagoulées et lourdement armées, selon ce qu’a confirmé Vázquez à Misiones Online.
Après la plainte, les enquêtes correspondantes ont été ouvertes, afin de déterminer qui a commis le délit et s’il est lié à la force de sécurité.