Par la présente lettre, nous manifestons notre solidarité avec les différentes communautés de Santa Rosa et de Jalapa, lesquelles s’opposent de manière pacifique depuis 2012 à l’installation illégale et non-consultée du projet minier El Escobal. Ce projet provient du propriétaire de la Mine San Rafael, affiliée à la transnationale canadienne Tahoe Resources.
Depuis le moment où ces communautés ont décidé d’exercer leur droit constitutionnel pour la résistance, l’État et l’entreprise minière ont choisi de contrer cette résistance par un recours à des moyens de répression et de criminalisation. Grâce à leur résistance, la majeure acquisition est l’implantation de l’état du site le 2 mai 2013 dans les municipalités de Casillas et de San Rafael las Flores du département de Santa Rosa ainsi que des municipalités de Mataques cuintla et de Jalapa du département de Jalapa. À partir du 7 juin 2017, un Planton pacifique s’est installé à l’entrée de la municipalité de Casillas, ce qui représente l’utilisation du droit constitutionnel de la résistance pacifique établie dans l’article 45 de la Constitution politique de la République du Guatemala.
Entre juin et octobre 2017, dans le cadre de la résolution judiciaire qui a suspendu temporairement les opérations de la mine El Escobal, la répression et la criminalisation ont augmenté. Ceci a notamment provoqué des scènes de violence qui ont été attribuées aux communautés, sans qu’il n’y ait aucune preuve à l’appui.
Pour les points spécifiques dénoncés par ce communiqué et les demandes, voir version en espagnol
Guatemala de las Resistencias,
17 octobre 2017
Organisations signataires
ASOCIACIÓN SERVICIOS JURÍDICOS Y SOCIALES –SERJUS–
ASOCIACIÓN MAYA UK’ UX B’E
COMITÉ CAMPESINO DEL ALTIPLANO (CCDA)
COORDINACIÓN Y CONVERGENCIA NACIONAL MAYA WAQIB KEJ
ASOCIACION CIVL EL OBSERVADOR
FUNDACION TIERRA NUESTRA
RESISTENCIA PACÍFICA LA PUYA
UNIDAD DE PROTECCIÓN A DEFENSORAS Y DEFENSORES DE DERECHOS HUMANOS, GUATEMALA
-UDEFEGUA-
