Au matin du 18 novembre, se tenait le colloque “Amazonie : Centre du monde”, dans la ville de Altamira dans l’État brésilien du Pará, qui avait pour objectif de discuter et rechercher des formes de protections forestières et penser collectivement des formes d’engagements durables pour les peuples de l’Amazonie.
Durant la plénière, se trouvait des activistes de mouvements sociaux dans la défenses de la forêt, des chercheurs.euses, des environnementalistes et des autochtones de divers ethnies (entre autres kaiapo, juruna, xikrins, xipayas, yanomamis). Les femmes étaient en majorité à cet évènement.
De manière lamentable, l’évènement a été envahi par des représentants de l’agrobusiness, dont certains armés. Ils accompagnaient l’anthropologue Edward Luz, figure bien connue et plutôt répudiée pour ses thèses racistes qui nient, comme argument pseudo scientifique, les droits ancestraux des peuples autochtones.
Le groupe a envahi de manière turbulente et tumultueuse l’évènement en plus d’essayer d’attaquer lâchement une femme autochtone, grande leader du Peuple Xipaya, JUMA XIPAYA, et le grand leader des peuples autochtones du Brésil RAONI METUKTIRE KAIAPO.
Cette grave tentative d’agression envers la liberté des organisations démocratiques des autochtones et mouvements sociaux en défense de la forêt doit être dénoncée amplement et rejetée catégoriquement.
Malheureusement, les cas d’agressions envers les peuples de la forêt deviennent quelque chose de récurrent, parce que les assassinats se propagent à cause du discours de haine contre les peuples ancestraux de la part du gouvernement raciste et fasciste de Bolsonaro. Mais nous n’allons pas céder face aux menaces de l’agrobusiness. Nous allons dénoncer et continuer à lutter en défense de la vie.
-Heloise Rocha-