Le dimanche 1 septembre, dans le cadre des manifestations des professeurs contre la Reforme Éducative et du bilan d’information du gouvernement actuel de Enrique Peña Nieto, les corps policiers à plusieurs reprises ont arrêté à des manifestants et des journalistes. Les journalistes des médias indépendant: Estela Morales (Regeneración Radio), Pável Primo Noriega (Multimedios Cronopios) y Gustavo Ruíz (Agencia SubVersiones), ont été détenuEs de façon arbitraire par la police en charge du département de la Sécurité Publique de la ville de Mexico (DF) à différents points du centre historique de la ville.
L’exemple de Pavel Alejandro Primo, Gustavo Ruiz, Gonzalo Amozurrutia y Juan Daniel Velázquez, détenus au Ministère publique Milpa Alta 1 depuis 8:00 pm le 1 septembre 2013 est clair. Le temps qu’ils avaient pour payer la caution fixée au moment de leur présentation devant le ministère publique s’évinçait a 10:00 pm le 3 septembre. Cependant, le 3 septembre la famille et amiEs des détenues ont été informés par la fiscal Teresita Alonso Sánchez que, les détenus allaient être transférés à la prison Sud si à 3:00 pm ils ne présentaient pas les reçus et paiement de la caution qui avait été fixée a 23 500 pesos pour chacun.
Vers 3:00 pm du 3 septembre Pável Alejandro Primo Noriega, de Multimedios Cronopios Gustavo Ruiz Lizárraga, de la Agencia Subversiones, Gonzalo Amozurrutia Nava y Juan Daniel Velázquez, tous étudiants, ont été transférés malgré le fait que la caution avait été payée, que leurs détentions étaient arbitraires, qu’ils avaient soufferts de brutalité et violé leur droit.
Un jour plus tarde, le 4 septembre, la caution établie pour les journalistes détenus a augmenté de 23.500 a 126.000 pesos.
Finalement, le 6 septembre Gustavo et Pavel sont sortis de prison mais ils font face à des charges juridiques comme des attaques contre la paix publique, contre l’exercice légitime de l’autorité, porter et fabriquer des objets pour l’agression ou résistance à l’autorité.
Regarde ici la vidéo filmée par Gustavo Ruiz au moment de sa détention. http://vimeo.com/73590423
Le Comité pour les droits humains en Amérique latine – CDHAL, a envoyé une lettre à différentes autorités en demandant la libération des détenus, l’annulation des charges dont ils sont accusés et le fin de la criminalisation des luttes sociales au Mexique. Tu peux la lire dans le document ci-joint.
Détention arbitraire et processus légal contre les compagnons des médias Libres au Mexique