Le 12 octobre dernier, environ 400 personnes de communautés autochtones, paysannes et afro-colombiennes se sont unies lors de la deuxième rencontre nationale du Mouvement pour la Défense des Territoires et des personnes Affectées par les Barrages, organisée par le Mouvement Rios Vivos au sein de la communauté de Barrancabermeja, Santander, en Colombie. Trente délégations internationales de 14 pays latino-américains qui font également partie du Mouvement des personnes Affectées par les Barrages d’Amérique Latine -MAR y ont aussi participé.
Les personnes participantes ont débattu sur leur proposition de transition énergétique, qui cherche à freiner la crise socio-environnementale planétaire. Elles se sont également unies afin de rejeter les projets hydroélectriques qui, malgré leur discours sur l’énergie propre, causent des dommages socio-environnementaux irréversibles.
Un exercice de mémoire historique environnementale a aussi eu lieu lors de cette rencontre, afin de souligner les impacts des projets hydroélectriques sur les communautés et de commémorer leurs luttes et leurs engagements.
Ces groupes ont exprimé leur refus à ce qu’ils ont nommé la « dictature minero-énergétique», allégeant que l’approfondissement du modèle extractiviste conduit à la privatisation des biens communs.
À la fin de cette rencontre, plusieurs propositions et demandes ont été exposées, entre autres, une politique publique minero-énergétique qui priorise la protection de l’eau et des aliments et une commission nationale des barrages afin d’évaluer le développement des anciens et des nouveaux projets hydroélectriques.
Fuente : otros mundos ac chapas