Texto disponible en francés solamente
Sur la rivière Torola
2006-En cours
– El Movimiento Nacional Antirepresas de El Salvador
– Paroisse San Antonio de padua, à San Miguel;
– Les communautés affectées par le barrage.
– Comisión Hidroléctrica del Río Lempa (CEL);
– Asociación Nacional de Trabajadores Agropecuarios (ANTA).
– Le président de la CEL, Nicolas Salume, affirme qu’il existe un accord de déplacement des 79 familles qui vivent à l’intérieur de la zone de construction du barrage El Chaparral, et d’achat de leurss terres.
– Ces personnes seront déplacées sur un terrain appelé Lomas del Copante, où ils disposeront de services de base comme l’accès à l’eau et à l’électricité, et où ils auront aussi accès au réservoir du barrage pour y amener boire le bétail.
– Ces personnes seront très bien relogées et vont même y gagner par arpport à leur situation actuelle.
– Les déclarations d’engagement, exprimées par le président de la CEL, ont été démenties par les résidents des villages de San Miguel, touchés par le barrage El Chaparral.
– Le barrage El Chaparral est un projet qui aura de graves répercussions sur les habitants de cette zone. Le projet a été plannifier par hélicoptère sans prendre en compte la réalité des personnes qui y vivent.
– Le gouvernement affirme qu’il aura une incidence sur 79 familles mais c’est finalement 1 000 familles qui vont être touchées.
– Les résidents de la zone concernée ont allégué que des travailleurs d’entreprises privées non identifiés mesurent les propriétés sans autorisation.
– La communauté craint d’être expulsée par la force.
– On a vérifié les accords cités par la CEL, cependant les habitants affirment qu’ils n’ont pas été consultés et qu’il n’y a pas d’accords. Les actions de résistance sont pris en charge par le pasteur de l’église puisque ni la ville, ni les élus n’ont voulu participer et défendre les droits des citoyens.
– Le 20 novembre 2008, une marche a été organisée pour exiger du gouvernement qu’il arrête la construction du barrage El Chaparral car c’est une atteinte à la vie et à la sécurité de milliers d’habitants qui résident dans cette zone.
– Cette action du gouvernement et de la CEL a été interprétée comme un manque de respect envers la vie, en tenant compte du fait que les communautés ont déclaré à maintes reprises pendant 8 ans leur opposition au barrage, car celui-ci causerait la perte de leurs droits les plus fondamentaux et le vol de leurs terres.
Historique du projet
En février 2009, 2% de l’ouvrage avait déjà été construit.
En juillet 2009, la SIGET (Superintendance Générale de l’Électricité et des Télécommunications) signale des anomalies dans le projet du barrage El Chaparral, notamment dans le processus d’appel d’offres et de concession de l’ouvrage. Un rapport rendu par Tomás Campos Villafuerte, membre de la SIGET, intitulé « Analyse de la suspension temporaire du projets hydroélectrique El Chaparral », demande au Président de la République, Mauricio Funes, de suspendre la construction du barrage. Le président Mauricio Funes a répondu qu’il allait effectivement suspendre, puis arrêter complètement, la construction du barrage El Chaparral car la zone prévue pour sa construction se trouve sur des failles géologiques.
Le 30 mai 2011, le projet du barrage El Chaparral est repensé. En effet, l’ouragan Agatha du 29 mai 2011 a causé des dégâts sur le terrain devant accueillir le barrage au Nord de la ville de San Miguel. Cela entraîne un retard de construction de l’ouvrage et devrait augmenter son prix, qui était initialement de 219 millions de dollars. Il faut attendre les conclusions d’un expert qui examine le terrain pour évaluer le coût exact des dégâts en terme de délais et de prix. Pourtant, moins d’un mois plus tard, la Banque centraméricaine d’intégration économique (BCIE) – qui finance le projet a hauteur de 74,4%, la CEL payant le reste – assure que les retards dans la construction du barrage El Chaparral sont « normaux ». Finalement, les dégâts causés par les ouragans Ida et Agatha ont entraîné un retard évalué entre un et deux ans et des coût supplémentaires. Le Président de la République, Mauricio Funes, a demandé une consultation de tout le projet pour déterminer s’il est toujours nécessaire de le repenser dans son ensemble.