Nous partageons le document préparé par le Transnational Instituteen collaboration avec le Consejo Cívico de Organizaciones Populares de Honduras (COPINH), l’Organización Fraternal Negra Hondureña (OFRANEH) et Jubileo Sur Américas. Le matériel est disponible pour téléchargement.
Deux ans après le meurtre de Berta Cáceres, les communautés honduriennes continuent à subir les effets de l’extractivisme et à lutter pour défendre les biens communs.
Ce travail fait partie d’une accumulation d’actions collectives et de luttes que le COPINH, OFRANEH et Jubileo Sur Américas ont développé et qui ont bénéficié du soutien technique du Transnational Institute (TNI).
L’extractivisme, en tant qu’étape du modèle de développement basé sur l’exploitation des territoires vivants et l’accumulation économique par les capitaux nationaux et les acteurs transnationaux est un sujet large et profond. L’information qui sera présentée dans ce travail cherche à encourager et accompagner certains débats sur leurs sources, le financement, les parties prenantes et les impacts sur la vie des communautés au Honduras qui défendent la propriété commune.
Les cas présentés
Le peuple Lenca: Les luttes de COPINH présentent en particulier le cas de la communauté de Rio Blanco dans la municipalité de Intibuca, un département Intibucá affecté négativement par le projet hydroélectrique Agua Zarca qui a été mis en œuvre par la compagnie Energy Company S.A. DESA.
Le peuple Garifuna: L’expérience de OFRANEH est présentée dans la communauté Garifuna de Guadalupe, dans la municipalité de Santa Fe, dans le département Colón, qui fait face à une lutte contre la spoliation(despojo) de leurs terres ancestrales par le tourisme des sociétés.
Le peuple Aguán: l’expérience des organisations paysannes, en particulier celle du Mouvement paysan de l’Aguán et de la communauté rurale d’El Tumbador, dans la municipalité de Trujillo, département de Colón, où les paysan(ne)s ont été victimes d’un processus continu de criminalisation et de harcèlement par les propriétaires, les forces armées et le système de justice de l’État du Honduras.
Source: Transnational Institute-TNI