Le vendredi 14 février, une réunion s’est tenue au siège de la banque BBVA à Madrid, à laquelle a participé le vice-président du mouvement colombien Rios Vivos, accompagné des ONG basques Mugarik Gabe, CEAR Euskadi, Mundubat et Peace with Dignity – OMAL. Juan Casals, responsable mondial de la finance durable au sein de Corporate & Investment Banking, et Mauricio Flores, directeur de la communication et des affaires responsables de BBVA Colombia, ont participé à cet espace.
Le représentant du mouvement Rios Vivos a pu amplement démontrer les violations dont leurs communautés ont été victimes. Malgré les preuves présentées, les représentants de la banque refusent de reconnaître qu’avec leur investissement, ils détruisent ce territoire et affectent l’environnement. Néanmoins, ils ont exprimé que leur idée est d’atténuer les dommages générés et ont reconnu la gravité de la situation.
Le prêt de la BBVA qui finance Hidroituango est de 50 millions de dollars dont la moitié a déjà été dépensée. Les délégués de la banque présents à cette réunion se sont engagés à visiter le territoire touché par le mégaprojet en compagnie des communautés membres du Mouvement Rios Vivos de Colombie pour constater en personne la situation dénoncée.
Ils ont également accepté que la banque n’assure pas de suivi direct avec les Empresas Públicas de Medellín EPM (mégaprojet Hidroituango) et c’est pour cette raison qu’ils ont laissé un espace de parole ouvert afin que les communautés puissent rendre compte directement de chaque situation qui se produit dans les territoires et ont exprimé leur engagement à « collaborer à la solution » des problèmes générés par Hidroituango.