Le 19 mai dernier, les autorités honduriennes ont répondu à la pétition pour la libération des activistes détenu.e.s durant les manifestations contre la fraude électorale en novembre 2017.
Eduardo Urbina qui avait été sujet d’intimidation politique et de menaces a été libéré. Johny Salgado, Lourdes Johana Gómez y 15 autres prisonniers et prisonnières de la prison El Progreso ont obtenu des libérations conditionnelles.
Dans les deux derniers mois, plus de 17 personnes prisonnières politiques ont été libéré.e.s. En attentes de la suite de leur processus judiciaire.
Cependant, cette décision n’a pas été appliquée au cas emblématique d’Edwin Robelo Espinal. Le 9 mai dernier, une audience dirigée par le juge Claudio Aguilar a refusé à Espinal toute possibilité de libération conditionnelle. L’activiste hondurien, qui est toujours détenu dans une prison militaire de haute sécurité sans droits de contacts ni de visites, n’a pas pu participer à sa propre audience, ainsi que les observateurs et observatrices des droits humains.
Les avocates du comité des Familles de Détenus.es-Disparus.es au Honduras (Familiares de Detenidos-Desaparecidos en Honduras) réitèrent leur détermination pour atteindre la libération de toutes les personnes prisonnières politiques au Honduras. Ces demandes ont été soutenues par diverses organisations et divers mouvements nationaux et internationaux.
Source: « ¡La lucha por la liberación de lxs presxs políticxs va avanzando! »