La grève nationale a été annoncé après que le président colombien Iván Duque ait refusé de se réunir avec les communautés autochtones, afro colombiennes et paysannes qui manifestent depuis un mois dans le département de Cauca.
Après le refus de négocier du président Iván Duque, la Minga sociale du Sud-Ouest de la Colombie a annoncé une grève nationale le jeudi 25 avril. Formée de plus de 15 milles personnes de communautés autochtones, afro colombiennes et paysannes, cela fait un mois que la Minga exige de l’état qu’il respecte les accords sociaux fait dans le passé avec les communautés autochtones et originaires du territoire. Cependant, les communautés mobilisées en Minga ont reçus beaucoup de répression en réponse, ce qui a résulté en la mort du défenseur autochtone Ceferino Camayo le 2 avril, par l’escadron mobile anti-émeute, l’ESMAD.
L’organisation mondiale contre la torture à diffusé un communiqué dénonçant l’usage excessif et indiscriminé de la force, incluant des tirs à l’arme à feu, l’usage de gaz lacrymogènes et des coups, qui ont blessé plus de 50 personnes.
Malgré ce climat de violence, la Minga accepta la semaine dernière de lever le blocus de la route Panamericana, pour permettre la présence du président Iván Duque. Cependant, ce dernier a refuser de conclure la rencontre.
Le conseiller générale de la ONIC, Luis Fernando Arias, déclara : « Ce qui s’est passé aujourd’hui est une provocation de la part du chef de l’état envers des milliers de camarades qui se sont mobilisés pendant 30 jours dans cette région du pays… Ce qui s’annonce, ce sont plus de processus de mobilisation, comme il avait été annoncé ». Avec ces mots, le conseiller général de la ONIC à inciter à continuer la lutte de la Minga, exigeant la stabilité et la continuité du processus de paix, la souveraineté de la terre, et la garantie pour leur vie et le respect à leur autodétermination des populations.
Luis Fernando ajouta par la suite : « Que l’on aille de la Minga nationale à une grève nationale le 25 avril prochain, comprenant tous les secteurs sociaux, les populations, travailleuses, étudiantes et étudiants, frères et sœurs paysans et paysannes, afro colombiens… Pour que ce processus de lutte et de mobilisation continue ».
Photo : Site Nasaacin – Asociación de Cabildos, Indígenas del norte del Cauca
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