Les incendies dans l’Amazonie ont atteint des niveaux jamais vue auparavant.
Chaque année, durant la saison sèche, il y a des incendies de forêt dans l’Amazonie. C’est due a une pratique agricole utilisé pour ouvrir des espaces de cultivé et pour le pâturage. Cependant, cette année, l’institut Nationale de Recherche Spatiale a enregistré 73 mille incendies entre le mois de janvier et le mois d’août. Ceci représente une augmentation de 83% par rapport à la même période l’année passée.
Depuis la prise de pouvoir de Jair Bolsonaro, il a fait de nombreuses déclarations et des promesses de rendre la législation environnementale plus flexible afin d’ouvrir l’Amazonie à l’exploitation minière, agricole et énergétique. Plusieurs coupes budgétaires ont été réalisés dans les principaux institutions pour l’environnement et pour la protection des peuples autochtones. De plus, une augmentation considérable d’invasions des territoires autochtones a été reportée, provoquant la dégradation environnementale et même des assassinats de leaders dans les communautés.
Nous constatons aujourd’hui que le projet de Bolsonaro concernant l’Amazonie a culminé avec cette vague monumentale de déforestation provoquée, qui n’a rien à voir avec les pratiques paysannes traditionnelles, mais plutôt avec les conditions favorables que le gouvernement accorde aux grands entreprises agroalimentaires.
Des groupes de propriétaires ruraux qui soutiennent les politiques agroalimentaires de Bolsonaro ont convoqué la «Journée du feu». La police fédérale avait été alertée trois jours avant cet événement. Cependant, le ministre de la Justice, Sergio Moro, n’a rien fait pour les arrêter. On estime que 344 500 hectares de forêt tropicale ont été perdus de janvier jusqu’à aujourd’hui.
Si cette vague d’incendies n’est pas freiner, elle représentera une grave menace à la vie de la flore et de la faune de l’un des endroits les plus riches en biodiversité du monde. Les yeux du monde sont sur l’Amazonie.
À Montréal, une manifestation a eu lieu devant le consulat du Brésil le 28 août. L‘acte a rassemblé environ 200 personnes, dont quatre femmes autochtones qui ont ressenti de près les effets de la déforestation de leurs territoires ancestrales.
Shannon Chief, de la nation anishnabe, a indiqué qu’elle était venue de loin pour participer à l’événement et exprimer son soutien.
« Je suis ici pour manifester notre solidarité, notre amour, pour dire que nous nous soucions de tout, que nous attendons de faire tout ce qui est nécessaire pour protéger le poumon de la Terre. »
Sources :
Le monde : Incendies en Amazonie le bolsonarisme apparait dans toute sa puissance destructrice
National Geographic Brasil : Governo Bolsonaro : desmatamento na Amazônia dispara (en portugais)
Le Devoir : À Montréal, ecologistes et defenseurs des droits autochtones scandent Bolsonaro dégage
Photo : Elisabeth Pinnault