C’est lundi 18 juillet passé que s’est entamé le 4e cours de spécialisation et extension “Énergie et société dans le capitalisme contemporain”. Ce cours est une collaboration entre le Movimiento dos Atingidos por Barragens (Mouvement des Affectés par les barrages-MAB) et l’Instituto de Planejamento Urbano e Regional (Institut de planification urbaine et régionale-IPPUR) de l’Universidade federal do Rio de Janeiro (Université fédérale de Rio de Janeiro).
60 militants provenant de divers mouvements sociaux et organisations d’Amérique latine et d’ailleurs ont participé à ce cours, comme le MAB, Consulta Popular, Levante Popular da Juventude, APP (Syndicat de professeurs du Paraná), Sintep (Syndicat de travailleurs urbains de Piaui), Sindieletro-CE (Syndicat des électricistes de Ceara), Movimiento Rios Vivos de Colombie, Syndicat du Secteur Public et Portuaire du Ceara, FUP: Sindipetro-Caxias et de Rio de Janeiro, Sindiquimica et Sindipetro Bahia, Via Campesina: MPA (Mouvement des petits agriculteurs) et MCP (Mouvement paysan populaire), FNU: Stiu et Sindute, Ekologistak Martxan du Pays Basque en Espagne, MAPDER (Movimento de Afectados por represas en Defensa de los ríos- mouvement des affectés par les barrages et en défense des rivières) du Mexique, CDHAL (Comité pour les droits humains en Amérique latine) du Canada, MADJ (Movimiento Amplio por la Dignidad y la Justicia- Mouvement ample pour la dignité et la justice-Honduras) du Honduras et Patagonia sin Represas du Chili.
Selon Fernanda Portes de la coordination générale du MAB et membre de la coordination pédagogique, le cours joue un rôle historique, en ce qu’il offre aux travailleurs et travailleuses plus exclus l’accès à l’Université publique, cherchant ainsi à construire des connaissances qui puissent renforcer leurs organisation dans la pratique.
« Approfondir les études sur la question énergétique est d’une importance fondamentale pour les militants des mouvements populaires du Brésil et d’Amérique latine, particulièrement dans le moment que nous vivons actuellement dans lequel il est nécessaire de défendre la souveraineté énergétique et de lutter contre la privatisation de nos richesses nationales », dit Fernanda Portes.
Le cours se réalisera en 4 étapes dans une période de deux ans, suivant la pédagogie par alternance, à travers laquelle les étudiant.e.s ont deux semaines de classes présentielles par semestre à l’Université UFRJ et ensuite, ils et elles retournent dans leur ville et réalisent leurs activités dans leurs communautés. Au cours des dernières huit années, 2 autres groupes ont suivi le cours et un total de 160 militant.e.s se sont spécialisé.e.s dans la thématique de l’Énergie.