Le syndicat journalistique a indiqué qu’il ne permettra pas que le droit des médias d’exercer leur travail soit violé.
La police chilienne a arrêté et battu un caméraman d’Ufromedios (réseau médiatique de l’Universidad de La Frontera) qui couvrait une manifestation dans le centre du pays.
Il s’agit de Carlos Morales qui, au moment de l’arrestation, couvrait les manifestations près de la maison Martín Pradenas à Temuco. Pradenas a été accusé du viol d’Antonia, une jeune femme qui s’est suicidée subséquemment au viol.
Sur les lieux, Morales a été arrêté pour s’être prétendument opposé à l’action des Carabineros et, finalement, il a été ordonné que le caméraman soit libéré, prévenu en attendant d’être convoqué par le parquet.
Compte tenu de ce fait, différentes organisations de communication chiliennes ont condamné l’événement, parmi lesquelles le Conseil régional d’Araucanía du Collège des journalistes du Chili, a déclaré que « Les droits d’un travailleur ont été violés et cela ne peut rester impuni, en particulier lorsque nous avons rejeté toute violence contre celles et ceux qui travaillent dans les médias. »
De même, la vice-présidente régionale du Collège chilien des journalistes, Paula Chávez Furrianca, a déclaré que « Nous n’allons pas permettre aux agents de l’État de violer le droit des journalistes de faire leur travail; mais, surtout, le droit des citoyen.ne.s de recevoir les informations de tout ce qui se passe, de manière précise et opportune ».
Photo : Telesur