Publié par Dania Batista Guevara, Radio Temblor Internacional, le 28 octobre 2023
Le peuple panaméen est resté ferme et constant dans les rues jusqu’à l’abrogation de la loi contractuelle 406 entre l’État panaméen et Minera Panama (First Quantum Minerals). Les fermetures de routes se poursuivent dans différentes parties du pays : les manifestations, les rassemblements et les marches pacifiques d’étudiants, d’Indigènes, d’écologistes, de communautés, de jeunes, d’associations d’éducation et de santé et de la société civile en général.
Les manifestations se poursuivent malgré le message du président Cortizo, qui a publié un décret interdisant les nouvelles concessions minières. Mais le peuple panaméen exige l’abrogation du contrat minier sans négociations et un moratoire indéfini sur l’exploitation minière.
D’autre part, les médias traditionnels ont tenté de délégitimer les manifestations en les présentant de manière négative, sans être objectifs ni révéler leurs véritables causes. Le gouvernement a également tenté de rendre les manifestants responsables des actes de vandalisme qui ont eu lieu, mais la population a reconnu qu’il s’agissait de vieilles tactiques utilisées pendant la dictature militaire.
Malgré la répression disproportionnée des forces de sécurité contre les manifestants par des tirs de bombes lacrymogènes, l’utilisation de nouveaux équipements pour lancer de multiples bombes lacrymogènes, des granulés et des balles à certains endroits, le peuple panaméen reste uni et inébranlable jusqu’à l’élimination de l’enclave minière.