L’action judiciaire met en évidence la responsabilité présumée de sept officiers des carabiniers et d’un avocat de l’institution policière, accusés par le ministère public d’être les auteurs des crimes d’homicide volontaire du jeune de la communauté mapuche.
Le tribunal pénal d’Angol a décidé de reprendre le procès en semi-audience contre sept anciens officiers des carabiniers et un avocat de la police, accusés par le ministère public des crimes d’homicide volontaire du jeune membre de la communauté mapuche Camilo Catrillanca en novembre 2018.
À cela s’ajoutent les accusations d’homicide involontaire et de contraintes illégitimes contre le mineur M.A.P.C., d’obstruction à l’enquête, de falsification d’instrument public, d’infidélité dans la garde de documents et de prévarication. Tous ces crimes ont été commis en novembre 2018 dans la commune d’Ercilla.
Lors de l’audience de précaution de garantie, le tribunal composé des juges Alfredo Cox Castro (président), Francisco Boero Villagrán (rédacteur) et Solange Sufán Arias a accepté de reprendre le procès à neuf heures du matin, le mardi 27 octobre. Le procès devrait durer environ deux mois.
Les modalités du procès pour la mort de Catrillanca
« […] nous comprenons que le format en semi-présentiel convenu dans les termes ci-dessus permettra […] de respecter les droits des intervenant.e.s et la régularité de la procédure. Cela permettra aussi, en règle générale, de recevoir la preuve au tribunal; sans préjudice des demandes qui seront faites sur la déclaration dans divers tribunaux ou dans des espaces différents, sous réserve des contrôles auxquels nous avons fait référence, ce qui sera résolu au cas par cas selon la situation sanitaire du pays et des particularités qui sous-tendent ces demandes », indique la résolution.
À l’instar des plaidoiries d’ouverture, les audiences de clôture, de verdict et de jugement seront retransmises en direct sur la chaîne de télévision du pouvoir judiciaire.
Source et photo : El Desconcierto