Même si le projet de loi de mise en oeuvre de l’accord de libre-échange entre le Canada et la Colombie ne sera vraisemblablement pas adopté cette session-ci, les organisations syndicales québécoises, canadienne et internationale maintiendront la pression sur le gouvernement Harper afin qu’il le relègue aux oubliettes.
Et les organisations syndicales tiennent à ce que cet accord de libre-échange entre les deux pays soit mis de côté tant que la Colombie n’aura pas donné des assurances fermes sur la sécurité des dirigeants et militants syndicaux, ainsi que sur la défense des droits de la personne.
Le secrétaire général de la Confédération syndicale internationale, Guy Ryder, a participé à la Conférence internationale de Montréal, mardi, pour faire le point sur le respect des droits des travailleurs en Colombie, notamment sur l’assassinat de dirigeants syndicaux.
À ses côtés se trouvaient le président de la FTQ Michel Arsenault, la présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, ainsi que le secrétaire trésorier du Congrès du travail du Canada, Hassan Yussuff, venus défendre la même cause.
Selon M. Ryder, en 2008, 49 dirigeants syndicaux ont été assassinés en Colombie. Pourtant, seulement 1,2 pour cent des travailleurs colombiens voient leurs droits protégés par une convention collective.
La Confédération syndicale internationale représente 170 000 000 de membres dans 50 pays.