Le Mouvement des personnes affectées par les barrages (MAB) dénonce l’assassinat des personnes touchées par le barrage de Tucuruí au Pará, et parmi les personnes assassinées figure Dilma Ferreira Silva, de la Coordination régionale du MAB à Tucuruí.
En 2011, Dilma a participé à une audience avec la présidente de la République de l’époque, Dilma Rousseuf, où elle a présenté un document appelant à une politique nationale des droits des personnes affectées par les barrages et à une attention particulière pour les femmes affectées.
Selon des informations préliminaires, la dirigeante du MAB à Pará a été assassiné avec son mari et sa famille.
Le MAB ne connaît toujours pas exactement le nombre de personnes assassinées et les raisons de ce crime.
Pour le MAB, l’assassinat de Dilma Ferreira Silva est un autre triste moment dans l’histoire des personnes affectées par les barrages qui ont célébré aujourd’hui la Journée internationale de l’eau.
Le MAB exige des autorités qu’elles enquêtent rapidement sur ce crime et qu’elles prennent des mesures de sécurité pour les personnes touchées par les barrages dans tout le Brésil.
# Nous voulons de l’eau pour la vie, pas pour la mort #
Nouvelle actualisée le 23 mars :
Dilma Ferreira Silva, 47 ans, a été assassinée avec son mari, Claudionor Costa da Silva, 42 ans, et Hilton Lopes, 38 ans, un ami du couple.
Selon les informations recueillies, vers 21 heures, le jeudi 21 mars, cinq personnes sont arrivées au domicile de Dilma, où se trouvait un petit magasin. Peu de temps après, les voisins ont entendu de la musique forte venant de l’endroit, qui est resté toute la nuit, et ils ont trouvé cela étrange, car ce n’était pas une habitude du couple. Le lendemain matin, on a trouvé toute la maison sans dessus de sou et les trois corps.
Des militants du MAB de différentes régions du Pará se sont rendus sur le site pour suivre les enquêtes et exprimer leur solidarité avec leurs familles, leurs ami.e.s et les dirigeants locaux. Le Mouvement organise également une réunion avec la secrétaire d’Etat à la Sécurité, Ualame Machado, afin de traiter ce cas et d’autres mesures visant à protéger les défenseurs des droits de l’homme dans l’État.
Source : MAB