Communiqué public
Au même temps que Emgesa-Endesa-Enel désinforme en prétextant avancer sur le projet hydroélectrique du Quimbo, le(s) entreprise(s) ne respect pas ses obligations envers les affectéEs, en menaçant d’expulsion les paysanEs qui n’ont pas d’endroit où aller, par l’intermédiaire des maires et fonctionnaires de l’Etat.
Pendant que le gouvernement prétend expulser les paysanEs qui decideraient de revenir sur les terres qu’ils/elles ont depuis toujours cultivées, desquelles ils les sortiraient en provoquant un incertain déplacement y une rupture définitive dans leurs projets de vie; l’entreprise Emgesa-Endesa-Enel fait publier dans les médias importants du pays le fait que le projet va merveilleusement bien.
Aucun des articles dans les journaux évoque sérieusement les réalités du processus prédateur que l’entreprise et le projet ont commencé avec le sous bassement du gouvernement national et contre le tissu social et les droits fondamentaux des affectées.
Avec une vitesse inhabituelle les autorités judiciaires et municipales ont donné feu vert à plusieurs injonctions/dossiers du police après après qu’ils ont été demandées par Emgesa Endesa Enel pour expulser des paysanEs: journaliers, «mayordomos», «partijeros», entre autres, et pecheurs, tous affectés par le projet sans que jusqu’à ce moment leur situation soit résolue conformément aux dispositions de la licence environnementale.
Tel est le cas, actuellement, dans la municipalité de Gigante où les affectéEs par le projet seront expulséEs des propriétés foncières la Victoria, la Falla, la Rejoya, la Borrero où ils/elles cultivent et exercent leur droit de travail. Ceci sans tenir en compte les engagements de commodité proposés par l’entreprise.
«En se déclarent objecteurs, face à la solitude de l’entreprise, le maire et le juge délèguent la dite responsabilité au secrétaire du gouvernement Andres Trujillo qui se plie aux exigences de la transnationale. Nous exigeons que soient respectés les droits des paysanEs des propriétés foncières de Victoria, la Falla, la Rejoya, la Borrero, aussi citoyens/citoyennes colombiens/colombiennes, en s’abstenant de procéder avec les expulsions jusqu’à que la situation soit clarifiée par rapport à la réalité que les paysanEs doivent faire face avec l’expulsion. De ne pas être ainsi, les affectéEs par le projet sont donc object du déplacement causé par l’Etat et son gouvernement actuel».
Ce n’est un secret pour personne que les megaprojets négociés par le gouvernement colombien génèrent des déplacements et des cassures dans le tissu social, économique et culturel. Le viceprésident Angelino Garzón au Forum des Droits Humains et du Droit Humain International dans le Juncal, Huila, seul visa juste en disant qu’il était nécessaire de trouver des accords entre les acteurs, qu’il est bon d’avoir des espaces dans lesquels pourraient s’exprimer les «pauvres», il y pris la photo et s’en alla.
L’Association des affectées et affectés par le projet hydroélectrique El Quimbo, nous exigeons une réponse immédiate de la part des entités de l’Etat desquelles nous espérons promptitude et justice:
1- Qui résout l’actualisation et l’inclusion au recensement des personnes qui prouvent leur condition de affectéEs par le projet, selon le prononcement de la Contraloría sur la méthodologie d’exclusion implémentée par l’entreprise Emgesa Endesa Enel qui laissa à l’extérieur du recensement à plusieurs affectéEs? Cas des paysanEs en prétendant d’être expulsés.
2- Les constructions vont rapidement et l’Agence nationale des licences environnementales permet et élabore toute sorte d’informations et changements dans le licence au bénéfice de l’entreprise. De même la Contraloría générale de la nation informe et dénonce un détriment déjà causé (quoique sans comprendre les dimensions du mal vu qu’il n’y a pas d’études qui l’ont mesuré), ils n’ont pas trouvé un écho immédiat dans les différentes instances de l’état garant de la vie et des droits de la population affectée par leurs décisions.
3- Au tribunal du Huila, il y a quatre ans a été déposé une Action Populaire qui resta même sans prononciation face à la solitude de mesure préventive. Pourquoi tant de retard pour ce résultat? quel est son état actuel?
Les communautés sont décidées à donner leur vie pour défendre ce qu’il leur reste, leur dignité d’Êtres humains, de citoyens colombiens souverains face aux prétentions d’une entreprise/business privé qui ils veulent nous montrer comme d’utilité publique. Le gouvernement paraitrait vouloir faire cette construction à tout prix malgré les avertissements des entités de contrôle, et les instances judiciaires, en espérant peut être l’impunité.
Pour cela nous exigeons la suspension immédiate de la licence environnemental du projet El Quimbo, tant que ne se résolvent pas les interrogations, que les diverses actions judiciaires et administratives entreprises soient résolues, en tant que principe de précaution.
On appelle aux communautés du monde, du pays et du territoire à être informées des abus que l’Etat est venu faire contre la société civile organisée et en résistance, aux autorités et défenseurs des droits humains à surveiller les arguments, les méthodes et l’utilisation démesurée de la force contre la population désarmée.
Nous exigeons au gouvernement national et départemental que soit suspendue la conduite des expulsions, par le contraire ils seront les responsables du dépouillement, expulsion et déplacement étatique.
Nous convoquons la communauté internationale et les ONG défenseuses des droits humains afin que soit dénoncée cette attaque contre les DDHH fait par l’Etat.
Pour une Zone de Reserve Paysane dans le Quimbo en tant que solution aux dommages causés au département et ses populations.
¡Aguas para la vida, no para la muerte!
¡Río arriba, río abajo nos quedamos sin trabajo!
Asociación de Afectados y Afectados por el proyecto hidroeléctrico de El Quimbo
ASOQUIMBO
4 de junio de 2013
VOUS POUVEZ LIRE LA LETTRE ENVOYÉ PAR LE CDHAL LE DERNIÈRE 11 JUIN 2013 AUX AUTORITÉS COLOMBIENNES.
http://cdhal.org/sites/cdhal.org/files/doc/commext/amenaza-desalojo-camp…
CETTE LETTRE POURRA VOUS INSPIRER POUR CELLE QUE VOUS POUVEZ ÉCRIR ET ADRESSER À:
Sr. Angelino Garzón
Vicepresidente de la República
Sra. Sandra Morelli
Contralora General de la Repùblica
Fabiola Castillo Reina
Programa Presidencial para la Defensa de los Derechos Humanos