Le gouvernement canadien se retrouve, bien malgré lui, au centre d’une des batailles juridiques les plus médiatisées au Mexique. Elle implique un syndicaliste mexicain très populaire au Mexique, mais qui dirige, depuis au moins trois ans, à partir de Vancouver, le syndicat mexicain des travailleurs des mines et de l’acier. Le gouvernement mexicain demande au Canada d’extrader Napoleon Gomez qui est accusé de fraude et d’association criminelle au Mexique. M. Gomez s’oppose à la démarche des autorités mexicaines et a obtenu l’appui du Nouveau Parti démocratique du Canada ainsi que des puissants syndicats des Travailleurs unis de l’acier et de la Fédération américaine du travail. Il se dit victime de persécution. Le ministère canadien de la Justice n’a pas voulu commenter les discussions en cours avec le Mexique ainsi qu’avec l’avocat qui représente Napoleon Gomez.