De janvier à mars 2021, cinq personnes ont été assassinées dans la communauté de Paso de la Reyna, dont deux défenseurs communautaires des droits humains : Fidel Eras Cruz, assassiné le 23 janvier 2021 et Jaime Jiménez Ruiz, assassiné le 28 mars 2021.
Face à ces crimes brutaux, le bureau du médiateur des droits humains de l’Oaxaca, le bureau du procureur général de l’État de l’Oaxaca et le secrétaire à la sécurité publique de l’Oaxaca n’ont pas garanti de mesures de sécurité pour la communauté de Paso de la Reyna, ni d’avancées substantielles en termes de justice et de mesures de non-répétition.
Malgré les meurtres, au 31 mars 2021, le le bureau du médiateur des droits humains de l’Oaxaca n’a pas émis de mesures de précaution en faveur de la communauté, malgré les dénonciations répétées de l’arrivée d’étrangers à Paso de la Reyna.
Le Collectif oaxaquénien de défense des territoires exige que les autorités de l’État de Oaxaca mettent immédiatement en œuvre des mesures de sécurité pour garantir l’intégrité physique et psychologique des citoyen.ne.s et des défenseur.e.s communautaires de Paso de la Reyna.
Nous tenons l’Ombudspersonne des Droits Humains du Peuple de Oaxaca pour responsable de toute agression qui pourrait se produire dans la communauté, puisque jusqu’à présent il n’a mis en œuvre aucune action efficace pour dissuader d’éventuelles agressions.
De même, le Collectif oaxaquénien de défense des territoires exige que le ministère public accélère les enquêtes pour trouver les auteurs et les commanditaires de ces crimes contre les défenseurs communautaires de la communauté de Paso de la Reyna.
Parce qu’ils sont notre source de vie, défendons nos territoires
Collectif oaxaquénien en défense des territoires
Source article : Colectivo Oaxaqueño en Defensa de los Territorios
Source photo :Colectivo Oaxaqueño en Defensa de los Territorios
