Une enquête d’Educa a révélé que la société canadienne Fortuna Silver Mines (FSM), à travers quatre filiales, occupe 26 concessions minières avec lesquelles elle a dépouillé 80 000 hectares aux villages et communautés autochtones et paysannes à Oaxaca.
Une enquête de Services pour une éducation alternative-EDUCA a révélé que la société canadienne Fortuna Silver Mines (FSM), à travers quatre filiales, monopolise 26 concessions minières avec lesquelles elle a dépouillé 80 mille hectares de villages et de communautés autochtones et paysannes d’Oaxaca.
Selon l’étude, malgré la politique d’opacité de la société minière canadienne, il a été établi que ses quatre filiales Geometales del Norte-Geonorte S.A. de C.V., Minéraux d’Oaxaca S.A. de C.V., l’Argent Panaméricain S.A de C.V. et Compagnie minière Cuzcatlán S.A. de C.V. monopolisent 80 mille hectares des 35 municipalités des Vallées centrales, ce qui équivaut à dix fois la taille de la ville d’Oaxaca.
Cette situation place les peuples zapotèques et les paysans dans une position désavantageuse par rapport à la compagnie minière, puisque FSM n’est pas obligé de leur rendre des comptes, souligne le document.
Puisque dans le cadre d’un programme d’achat et de vente de concessions (permis par la loi minière), la société minière est devenue propriétaire de 100% des 26 concessions, toutes situées dans les Vallées centrales, en particulier dans les districts d’Ocotlán, Ejutla et Tlacolula.
Dans ce contexte, les communautés d’Ocotlán, Ejutla et Tlacolula ont défini la défense de leur territoire comme axe principal. En 2016 et 2017, elles ont donc adressé une série de revendications aux autorités fédérales, parmi lesquelles figure, de manière soulignée, l’annulation des concessions minières.
Source: Regeneración
