« Maintenant il est encore plus évident que la théorie de la PGR c’était une fabrication », ils ont souligné au moment de se positionner après la publication du rapport Doble Injusticia. Le rapport sur les violations des droits humains dans l’investigation sur l’enjeu Ayotzinapa, a été présenté hier par l’Office du Haut Commissaire des Nations Unis pour les Droits Humains. Les mères et pères des 43 normalistes d’Ayotzinapa ont soutenu qu’il est maintenant plus évident que la théorie du Boueur de Cocula est une fabrication et ils ont exigé aux autorités des progressions concrètes et éminentes dans la recherche.
Les familles ont spécifié qu’ils ne défendent pas les responsables présumés en jugeant s’ils sont coupables ou innocents, mais en exigeant connaître la vérité de ce qui s’est passé avec ses enfants au lieu d’une ‘vérité’ fabriquée sous torture.
Les familles ont accusé que l’ensemble d’irrégularité et d’altérations de documents et de scènes réalisé par la PGR et confirmé par le document de l’ONU-DH a provoqué que les mères et les parents ne soient pas en mesure d’accéder à la vérité.
Ils ont regretté que, dans les trois ans et demis écoulés depuis les faits dans la ville d’Iguala, le Gouvernement fédéral s’est occupé à mentir et à cacher des fonctionnaires au lieu d’assumer ses responsabilités et d’expliquer ce qui est arrivé aux étudiants avec des preuves. « Le rapport de l’ONU est la recherche de la recherche d’un gouvernement menteur qui veut nous imposer leur mensonge historique », a expliqué Mario González.
Ils ont affirmé que, comme depuis le premier jour, ils continuent de demander où ses enfants sont, et ont réitéré qu’ils continueront dans sa lutte.
Les familles ont pesé la valeur du rapport de l’ONU-DH après avoir remarqué qu’il confirme l’existence d’un patron de torture contre les personnes détenues, en particulier dans les cas de ceux pour lesquels la théorie du Boueur de Cocula a été construite, suivi de la dissimulation des fonctionnaires responsables. « Cela nous donne plus d’information puisqu’ils ont obligé ces personnes à déclarer ce que ses tortionnaires voulaient écouter et non la vérité », a ajouté Mario González.
Cristina Bautista a soutenu que le rapport de l’ONU indique que le gouvernement a menti dans sa théorie du cas, comme l’ont antérieurement exhibé tant l’Équipe Argentine d’Anthropologie Légiste comme le Groupe Interdisciplinaire d’Experts Indépendants (GIEI). Par cela, les mères et les pères ont exigé, que la PGR devrait déjà retirer la narration du Boueur de Cocula.
« Pourquoi n’ont-ils {elles} pas arrêté les policiers fédéraux qui ont été dans le Pont du Chipote et qui ont parlé même aux policiers municipaux quand ils emportaient nos garçons ? Parce qu’ils ne veulent pas dire la vérité », ajoute Emiliano Navarrete, qui a souligné une autre incohérence. « En trois ans et six mois, ce que le gouvernement a montré ce n’est que de l’ordure.” Ils s’en prennent à n’importe qui quand la chose pertinente serait d’enquêter sur Aguirre ou Iñaky Blanco ou de déterminer le rôle de la participation de l’Armée », a ajouté Epifanio Álvarez.
Les parents ont indiqué qu’ils ne peuvent plus avoir d‘attentes de la part des autorités qui leur ont systématiquement menti et les ont offensés, à moins qu’il n’y ait des avancées concrètes dans les axes de recherche délimités par le GIEI.
Source: Tlachinollan