Communiqué de presse
Oaxaca, 5 Novembre 2010.
Aujourd’hui s’est tenue une réunion entre l’État mexicain et les bénéficiaires dans le but de respecter les injonctions MC-197-10 émises par la Commission interaméricaine des droits de l’Homme, siégeant à Washington, DC, pour le bénéfice des membres de la municipalité de San Juan Copala.
La réunion a eu lieu dans l’auditorium du centre SCT de la ville à 10h30 a.m., et étaient présents les représentants du gouvernement fédéral M. Carlos Garduño Salinas, directeur général adjoint de l’investigation et de l’attention aux cas de l’unité pour la défense des droits humains du bureau du secrétariat de gouvernance, et des fonctionnaires du PGR, SRE, CDI, et SSPF; étaient également présents nombreux fonctionnaires du l’état de Oaxaca ainsi que le président de la CDDH de Oaxaca bien que leur présence n’ait pas préalablement été convenue avec les pétitionnaires et les bénéficiaires de la municipalité de San Juan Copala. Par conséquent, il a été demandé aux représentants du gouvernement de l’état de Oaxaca et au président de la CDDH de quitter salle de réunion, notamment parce que les pétitionnaires ont mentionné que les membres de la municipalité de San Juan Copala ont du recourir aux instances internationales face à l’incapacité et à la complicité des autorités de l’état de Oaxaca en violation de leurs droits fondamentaux.
À noter que lors de cette première réunion a été remis par écrit le plan intégral des propositions à implémenter contenues dans les injonctions et s’est engagé une discussion sur le cadre qui régira les réunions subséquentes, s’accordant sur le fait que le gouvernement mexicain devra réviser les propositions et lors d’une réunion postérieure, répondre au plan proposé, principalement en ce qui concerne le retour en toute sécurité et dignité des personnes déplacées par le conflit, tenir compte de toutes les mesures de protection afin de garantir le droit à la justice, de séjour et au logement, à la nourriture, à l’éducation, à la santé, à la libre circulation, au dédommagement, et la reprise des activités des institutions et des programmes de prestations sociales dans le cadre du droit international humanitaire et le respect de la mise en œuvre des injonctions ainsi que la présence, lors des réunions et actions, d’observateurs internationaux des droits de l’homme tels le Haut Commissariat aux droits de l’homme des nations Unies, la Croix-Rouge internationale et l’Office du Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés.
En outre, de cette réunion s’installe un mécanisme de réponse immédiate en situation d’urgence afin d’intervenir en cas d’agression envers les habitants ce la commune autonome de San Juan Copala.
Par conséquent, nous, pétitionnaires, réclamons ce qui suit :
• LA MISE EN OEUVRE DES INJONCTIONS ÉMISES PAR LA CIDH
• LA PLEINE CONFORMITÉ AUX PROPOSITIONS SOUMISES AU SECRÉTARIAT DE GOUVERNANCE.
CENTRE RGIONAL DE DROITS HUMAINS BARTOLOMÉ CARRASCO A. C.
CENTRE POUR LES DROITS HUMAINS ET POUR L’ASSISTANCE AUX PEUPLES AUTOCHTONES
FORUM PERMANENT POUR LA COMMISSION DE LA VÉRITÉ
COMMUNE AUTONOME DE SAN JUAN COPALA