Communiqué de presse
Newark, New Jersey, 12 mars 2017
Dans le cadre de la Journée mondiale d’action contre les barrages a lieu à l’Université de Rutgers, N.J., le IIe Séminaire international Aliments, eau et énergie ne sont pas des marchandises. Lors de cette occasion, des organisations des États-Unis sont les hôtes du séminaire qui réunit des représentants de 40 organisations incluant des syndicats, des mouvements pour la défense de l’eau et de l’énergie, des membres de la communauté universitaire, des organisations pour la justice climatique, la souveraineté alimentaire, des organisations paysannes, autochtones ainsi que des mouvements de revendication pour les droits des noir.e.s, des femmes et des migrant.e.s. Parmi les pays participants nous retrouvons le Brésil, le Pays Basque, Royaume-Uni, Canada, Colombie, Mexique, Pérou, Congo, Équateur, Espagne et Irlande ainsi que des personnes provenant de différents endroits à l’intérieur des États-Unis d’Amérique.
Ce séminaire, ancré dans un internationalisme de base, est la continuation du premier séminaire ayant eu lieu à Bilbao en 2013. L’objectif principal est de faire un partage d’analyse, de conjonctures depuis différents endroits du monde vivant des problématiques similaires (coups d’état, néofascisme, augmentation de l’inégalité et de la pauvreté autant chez les pays du sud que du nord, etc.) et où on continue néanmoins à construire avec espoir, échangeant des expériences de lutte avec le pari de construire une unité entre les différentes manifestations de la lutte. Il faut souligner que le contexte dans lequel se trouvent les peuples des États-Unis est un reflet de l’avancée du fascisme mondial et de l’inégalité et de la pauvreté pour la classe travailleuse.
Ce séminaire continuera jusqu’au 14 mars, journée internationale de lutte contre les barrages. Il prendra fin lors d’un acte face à la rivière Passaic qui traverse la ville de Newark et qui malheureusement, est gravement affectée par la contamination industrielle.
Les rivières pour la vie, pas la mort! Internationalisons la lutte, internationalisons l’espoir!