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Le Canada voit la montée du nombre de cas de Covid-19 accompagnée aussi le l’expression de la xénophobie et du racisme. Les crises ne nous affectent de façon égale, les communautés migrantes, pauvres et racialisées sont les premières exclues des mesures adoptées en réponse à la pandémie et celles les plus affectées par la crise économique à venir. Nous devons demander collectivement une réponse qui ne laisse personne derrière, incluant les travailleur.euses.s migrant.e.s, les personnes aux statuts migratoires irréguliers, les étudiant.e.s à bas revenus, les personnes pauvres et les réfugié.e.s. Les pandémies ne connaissent pas les frontières, notre solidarité ne devrait pas non plus. Nous appelons les individus, groupes et organisations à travers le pays de nous joindre pour s’unir contre le racisme. Des groupes à travers le pays (voir ci-bas) en appel aux député.e.s fédéraux, celles et ceux provinciaux et celles et ceux municipaux d’assurer une justice aux travailleur.e.s et aux migrant.e.s dans leur réponse face au COVID-19. Nous avons tous.tes besoin:
1- Des soins de santé pour tout le monde:
Accès sans peur – sans regard sur le statut migratoire – gratuit, universel et des soins variés , incluant le dépistage. Cela inclus les travailleur.e.s migrant.e.s qui doivent voyager ici pour le travail et font peut être face à des périodes de quarantaine. Il faut retirer les cartes d’assurance maladie et les périodes d’attente exigées. Mettre de l’avant une marche à suivre claire et précise pour assurer des soins spécifiques, communautaires et accessibles (incluant les langues). Toutes les formes de rapatrient et déportation médicale et déni des statuts migratoires sur la base du statut de santé doivent cesser.
2- Des mesures de protection de travail:
En ces temps de quarantaines et fermetures d’écoles et d’espaces communautaires, la charge des soins et du nettoyage va retomber de façon disproportionnée aux migrantes et femmes racialisées. Plusieurs migrant.e.s et travailleur.e.s sans papier n’ont pas accès à des jours de maladies payés et sont sujet à des représailles pour prendre même des jours de congé non payés. Les assurances d’emploi exclues la majorité des migrant.e.s à bas revenus de manières explicites ou à cause de critères administratifs. La fermeture des campus va affectés les étudiant.e.s internationaux le plus durement à cause qu’ils et elles dépendent du campus pour le logement et le travail pour survivre. Plusieurs personnes migrantes ne reçoivent de l’équipement de protection adéquat. Les mesures mises en place doivent inclurent: Des fortes mesures de protection anti-représailles pour les travailleur.e.s prenant des temps de congé; une sécurité financière et des permis de travail ouvert pour les personnes migrantes qui vont perdre leur salaire ou leur emploi à cause la maladie, la quarantaine ou la récession économique, incluant celles et ceux qui sont venues ici pour travailler une augmentation de l’assurance emploi incluant les besoins spéciaux; un fonds fédéral d’urgence pour allouer des allocations non remboursables pour les personnes une perte ou une interruption de revenues; et l’Accès des départs d’urgence payé si besoin, avec un minimum de 21 jours pour toutes les personnes travaillantes sans regard à leur statut migratoire.
3- L’arrêt des détentions et déportations, un statut pour tout le monde:
Rendre effectif immédiatement un moratoire sur toutes les forces de répression migratoires (la détention et la déportation). La continuation des détentions et des déportations va décourager des personnes d’aller chercher des soins de santé dont elles ont besoin et les séparer de leur communauté de soutien. Les mesures d’urgence limitent l’accès à la justice des personnes migrantes. Les ressources financières actuellement allouées aux forces de répression migratoires doivent être redirigées vers des mises en liberté d’urgence et des services essentiels. Les personnes détenues en prison et dans les centres de détention sont exposées à la propagation de la maladie, tout en ce que leur soit refusé l’accès à des services de santé de qualité. Elles doivent être libérées. Alors que les voyages non essentiels sont découragés, la fermeture des frontières à des conséquences réelles. Des familles ont besoin de se réunir, plusieurs ont besoin d’assistance humanitaire et leur qualité de vie dépend de leur capacité à voyager. Nous ne pouvons pas laisser cette crise être utilisé pour justifier des politiques frontalières racistes et xénophobes. Les permis de travail et les règles des statuts de résident.e.s permanent.e.s doivent être plus flexible ou être annulé, ainsi que des permis ouverts offerts aux travailleur.e.s en transition dans l’optique que personne ne tombe sans statut à cause de la perte d’emploi, de fermeture d’école et les restrictions de voyage.
4- Le support communautaire:
Le support communautaire comme les banques alimentaires, les refuges d’urgence et les autres services sont essentiels pour les pauvres, les personnes aux capacités réduites et d’autres communautés marginalisées, tout comme les migrant..s et les personnes sans statut et leur famille. Ces supports sont actuellement à un point tournant – une augmentation immédiate des fonds pour accroître ces services doit être une priorité. Les familles migrant.e.s et les personnes sans statuts doivent avoir accès à un logement, un service de santé universel pour enfant, de la nourriture et d’autres protections de base libre sans barrières économique ou la peur des forces migratoires. Des politiques claires et des mécanismes doivent être créés pour arrêter la montée de la xénophobie et du racisme. Les communications à propos de les mesures en réponse à la crise, incluant des supports de revenus, doivent être accessible aux communautés qui n’ont ni l’anglais ou le français comme langue première.
5-Celles et ceux qui savent, menez:
Les migrant.e.s et les organisations communautaires doivent être inclus dans les mesures actuellement implémentées pour s’assurer que personne n’est laissé derrière. Les personnes migrantes et les travailleur.e.s sans papiers, et leurs allié.e.s, se sont longtemps appuyés et ont construit des réseaux communautaires d’aide mutuelle. Ces personnes offrent une carte hors de cette crise, laquelle nous devrions apprendre.
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Communiqué commun de Migrant Rights Network Members: Butterfly (Asian and Migrant Sex Workers Support Network), Caregivers’ Action Centre, Chinese Canadian National Council Toronto, Centre des travailleuses et travailleurs immigrants, Collaborative Network to End Exploitation, Cooper Institute/PEI Action Team, Fuerza Migrante Vancouver, Migrant Students United, Migrant Workers Alliance for Change*, Migrante BC, Migrante Canada, Migrante Manitoba, Migrante Ontario, Migrant Workers Alliance – Niagara, No One Is Illegal – HalifaxNo One Is Illegal – London, No One Is Illegal – Vancouver, OHIP For All, Radical Action with Migrants in Agriculture, Sanctuary Health, Solidarity Across Borders, Vancouver Committee for Domestic Worker and Caregiver Rights, Workers Action Centre. *Migrant Workers Alliance for Change includes Asian Community Aids Services, Durham Region Migrant Solidarity Network, FCJ Refugee House, GABRIELA Ontario, IAVGO Community Legal Clinic, Income Security Advocacy Centre, No One Is Illegal – Toronto, Northumberland Community Legal Centre, OCASI – Ontario Council of Agencies Serving Immigrants, PCLS Community Legal Clinic, SALCO Community Legal Clinic, UFCW, UNIFOR, and Workers United.