La mission canadienne d’observation arrive à rencontrer le contexte des violations des droits humains
16 janvier
Une mission d’observation canadienne, composée de parlementaires, de dirigeant.e.s syndicaux.les et de personnes du milieu de la recherche du Québec , arrivera au pays dans les prochains jours.
Le principal objectif du groupe d’observateurs.trices est de documenter les violations des droits humains qui se sont produites au cours des trois derniers mois afin de faire connaître leur portée et leur ampleur au Canada et, en particulier, au Québec, en concentrant leur attention sur les droits collectifs, la liberté de l’expression et le droit à la communication, les droits sociaux et du travail, les droits des femmes, des étudiant.e.s et des peuples autochtones, dans le contexte de la période constitutive du Chili.
Sa principale mission sera de rencontrer des organisations sociales, des syndicats, des défenseur.e.s des droits humains et des autorités. Les réunions auront lieu à Santiago, Antofagasta et Valparaíso du 18 au 27 janvier. La mission canadienne se réalise avec la collaboration de la Corporation de défense et de promotion des droits du peuple (CODEPU) et l’Observatoire citoyen du Chili.
Cette mission s’inscrit dans les suites de la mission internationale d’observation des droits humains de la société civile dans laquelle le Comité pour les droits humains en Amérique latine (CDHAL) a participé du 6 au 11 novembre 2019. Une deuxième mission s’est organisée afin de répondre à cet appel de solidarité. Ainsi, ce collectif vise à promouvoir des activités de sensibilisation de la population ainsi que faire pression sur le gouvernement de Justin Trudeau qui maintient un silence sur la grave situation de violation des droits humains.
Le collectif vise également à consolider un réseau de solidarité.
« Cette mission permettra de raffermir les liens de solidarité entre les organisations sociales et politiques chiliennes et celles du Québec en ce moment crucial pour l’avenir de la démocratie au Chili », a déclaré Luc Allaire, président du Centre international de solidarité ouvrière (CISO).
Les participantes et participants à la mission d’observation proviennent d’horizons divers :
Luc Allaire de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et aussi président du Centre international de solidarité ouvrière (CISO)
Marcos Ancelovici, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en sociologie des conflits sociaux de l’Université du Québec à Montréal
Marie-Christine Doran de l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa
Denise Gagnon de la Fédération des travailleuses et des travailleurs du Québec (FTQ) et de la Fondation Salvador Allende
Pierre Mouterde, essayiste et ex-professeur au Collège Limoilou.
Isabel Orellana du Centre de recherche en éducation et formation relatives à l’environnement et écocitoyenneté de l’Université du Québec à Montréal
Ricardo Peñafiel, enseignant à l’Université du Québec à Montréal et appuyé par le Conseil central du Montréal métropolitain, la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec et la CSN et du département de Science politique de l’UQAM
Simon-Pierre Savard-Tremblay, député du Bloc Québécois
Sol Zanetti, député de Québec solidaire
Sources : Collectif de solidarité avec le Chili et CODEPU
Photo : CODEPU