Une délégation du Frente de Mujeres Defensoras de la Pachamama (Front de femmes défenseures de la Pachamama) faisait partie de la manifestation pacifique contre la présence du président de Chine en Équateur. Celle-ci fit partie d’un groupe de manifestant-e-s qui furent violemment réprimé-e-s par la police devant l’Assemblée nationale.
Lors de cette répression, plusieurs femmes du Bloque Proletario (Bloc prolétaire), tout comme les autres camarades présents, furent agressées de manière brutale par la police avec bâtons, boucliers, gaz, coups de poings et de pieds qui les laissèrent avec des contusions à plusieurs endroits sur le corps, comme tous les autres camarades présents. De plus, deux membres du Bloque furent frappés et détenus.
Une fois de plus, la répression brutale a empêché la pratique du droit à la protestation, expression, manifestation et association. Ceci est coutume avec ce gouvernement qui cherche à museler par la force ceux et celles souffrant des conséquences de l’invasion des entreprises chinoises, comme les affecté-e-s des projets miniers dans les périphéries et l’Amazonie. Nous partageons le communiqué du Bloque Proletario au sujet des événements de ce matin.
Communiqué de Bloque Proletario
Ce vendredi matin 18 novembre 2016 autour de 10h, le Bloque Proletario était dans les environs de l’Assemblée nationale, créant un blocage pacifique contre la présence du président Xi Jinping en Équateur.
À peine le blocage installé, la police armée appuyée d’un camion anti-émeute a réprimé de façon violente la protestation pacifique, frappant les femmes, paysan-e-s, artistes, étudiant-e-s, et personnes du troisième âge. Bloquant la voie avec leur motocyclettes, les policiers ont empêché notre droit à la résistance, la manifestation, la libre expression et l’opinion, dans notre propre pays, devant l’applaudissement et la joie d’un groupe de citoyen-ne-s chinois-e-s vêtu-e-s de rouge qui attendait leur président.
À coup de matraques, poings, pieds et gaz, les manifestant-e-s ont été délogé-e-s et déplacé-e-s jusqu’à l’avenue Gran Colombia.
Cette opération de répression en embuscade a résulté en l’emprisonnement de deux membres du Bloque Proletario.
Nous dénonçons et rejetons la répression violente et la négation de nos droits en tant qu’Équatorien-ne-s à manifester contrequiconque appauvrit notre pays.
Bloque Proletario d’Équateur
Pour le droit à défendre nos droits et la Terre-Mère